Un deuxième tome encore plus palpitant que le premier ! 

Couverture Amours fragiles, tome 2 : Un été à Paris

Un été à Paris débute en 1938, soit cinq ans après la fin du premier tome. Martin est à Paris, tout comme Katarina, qui se fait appeler Catherine. En effet, certains Allemands qui étaient contre Hitler mais ne le criaient pas sur tous les toits décidaient de quitter l’Allemagne. C’est véritablement ce qui fait le cœur de ce second tome. 

On suit donc les péripéties de Martin et des nouveaux personnages. Leur combat pour rester en France, en sécurité. Les difficultés pour obtenir des papiers, du travail. Encore une fois, j’apprécie le travail historique des auteurs, qui abordent des sujets dont on entend généralement très peu parler. 

Il y a aussi les petits drames personnels, qui rendent les personnages attachants. J’aime toujours autant Martin, et Katarina est encore relativement peu présente dans ce tome. Leur relation est plutôt amicale ; ils commencent tout juste à se rapprocher, mais sont tout de même très complices. L’amour se développe lentement, et c’est ce qui fait la beauté de cette relation. 

C’est donc une très belle série que j’ai hâte de continuer ! Le graphisme est réaliste et joli (vous avez vu cette couverture ?) et le rythme est maîtrisé.  J’espère que certains parmi vous auront envie de la découvrir ! 

54 pages. Éditions Casterman.

Autres tomes chroniqués :

Tome 1 : Le dernier printemps – Tome 3 : Maria – Tome 4 : Katarina – Tome 5 : Résistance – Tome 6 : L’Armée indigne – Tome 7 : En finir…