Premières lignes
(Prologue) Le Caire. 1956
Sultana respira, sans doute pour la dernière fois, l’odeur du Caire, cette odeur indéfinissable poussée par le vent, faite de goudron, de poussière et de vase.
Les bruits de la ville lui parvenaient à peine, étouffés par le fleuve. Le soleil déclinait, le ciel se chargeait de quelques nuages. Elle ramena son châle sur ses épaules en frissonnant et s’extirpa de sa chaise longue. L’heure n’étais plus à la méditation ni à la nostalgie, elle devait encore trouver la force d’agir. Lire la suite