Un inventeur-dépressif embrasse une jeune femme puis – pouf ! – elle disparaît. Avec l’aide d’un détective privé spécialisé dans l’extraordinaire, il tente alors de la retrouver.

Couverture Le plus petit baiser jamais recensé

Avec cette histoire, Mathias Malzieu nous embarque dans une quête fantastique empreinte d’une certaine poésie. Les personnages gentiment loufoques sont assez attachants. L’histoire elle-même est plutôt jolie, et comporte de nombreux questionnements quant à l’amour – si c’est un sujet qui vous interpelle, jetez-vous sur le livre !

Le mystère est pour moi resté présent jusqu’au bout. Comme le narrateur, je me suis quelque peu fait avoir. Peut-être cependant que d’autres lecteurs découvriront le pot aux roses. Le roman n’est en effet pas exempt de défauts, mais pour passer un moment sympa, plutôt doux (bien qu’avec quelques notes amères), ça fonctionne parfaitement. Un petit dimanche pluvieux sous la couette, Le plus petit baiser jamais recensé et hop, le tour est joué, vous avez pour vous une journée cocooning parfaite (ndlr : fonctionne aussi avec un petit-déj au lit ou un goûter gourmand).

On peut aussi noter que le roman est truffé de jeux de mots parfois amusants. Un travail sur la langue qui est bienvenu.

Quant à l’aspect poétique et fantastique de l’histoire, il n’a pas été sans me rappeler un certain Gilles Marchand… Au cours de ma lecture, j’ai souvent pensé à Un funambule sur le sable, lu il y a quelques années, et que j’ai désormais envie de relire.

Avis aux gourmands, on parle beaucoup de chocolats dans Le plus petit baiser jamais recensé ! 😉