Déception de mon côté… La sauce (aux haricots ?) n’a pas pris avec moi… Un feel-good qui m’a plus ennuyée qu’autre chose…

Couverture Le début des haricots

Eh oui, finalement, mes premières impressions sont restées… mais mes attentes ont été (un tout petit peu) comblées.

Je n’ai pas réussi à m’attacher à Anna, médecin urgentiste travaillant dans le service de son père, un vrai tyran. Alors qu’elle doit partir aux États-Unis pour un congrès, elle voit une pancarte annonçant un stage de thérapie ayant pour thème le courage. Sur un coup de tête, elle décide d’aller suivre ce stage. Vous avez dit improbable ?

Un début de récit plutôt invraisemblable, qui débouche sur un groupe de thérapie intéressant. Je m’y suis un peu perdue avec les personnages. Ils sont relativement nombreux, et pas assez approfondis. Alors, difficile de les différencier, parfois. À mon sens, certains sont même juste là pour le décor, ce qui est dommage, car on aurait pu apprendre beaucoup de chacun d’eux et chaque lecteur aurait pu s’identifier à l’un d’entre eux.

Clairement, le but était de s’attacher surtout à Anna, pas forcément aux autres, mais comme ça semblait impossible pour moi… j’ai été déçue. 

Le centre de thérapie en lui-même est intéressant. Certains exercices semblent originaux mais portent leurs fruits. Je pense que c’est ce qu’il y a de plus réaliste dans le roman. Vous me direz, c’est déjà pas mal. L’instructeur du groupe (j’ai oublié son nom, et le roman est reparti à la bibliothèque) explique bien les choses, tout en sachant garder une part de mystère afin que chaque participant puisse comprendre et interpréter les choses à sa manière et à son rythme.

Pour le reste, tout va trop vite. Une histoire d’amour qui se développe à vitesse grand V, des conversations rapides qui, miraculeusement, font changer les gens en deux temps, trois mouvements, tous à la fois. Et l’événement qui survient subitement, pile au bon moment, qui permet à l’héroïne de faire un choix ! C’est un peu trop, à mon avis… Alors, les moments d’émotions ont été fugaces, car trop peu développés et le bonheur rétabli en un rien de temps. La pensée magique, c’est bien gentil, mais les blessures enfouies au fond de nous ne guérissent pas aussi vite, je crois… Sachant qu’en gros, le roman se déroule sur une semaine…

Notez également que le vocabulaire médical est utilisé à profusion, notamment au début. 

Bref, plutôt déçue, j’avais peut-être trop d’attentes. Je serais ravie d’échanger avec vous sur ce livre, peut-être que vous l’avez analysé autrement ! 

Quels sont vos romans feel-good préférés ?

224 pages. Éditions Albin Michel.