Chez Flammarion, il y a une collection que j’aime beaucoup : les abcdaires. Après avoir lu celui sur Klimt ainsi que celui sur Monet, j’ai lu celui sur le Fauvisme.

Couverture L'Abcdaire du Fauvisme

Pour tout vous dire, j’aurais été bien incapable de dire quoi que ce soit sur le Fauvisme. Maintenant, je sais que les Fauves, comme ils ont été surnommés, suite au bon mot « Donatello chez les Fauves » d’un critique, ne formaient pas un groupe tellement organisés. Leurs influences étaient assez variées : impressionnisme et néo-impressionnisme, estampes, Gauguin… Je ne vais évidemment pas tout vous dire, le but étant de vous donner envie de lire (et de s’apercevoir que j’ai une mémoire de poisson rouge, comme on dit, ce qui me permet de relire mes livres mille fois et de n’avoir toujours rien retenu). Outre la peinture, ils ont fait des sculptures, des arts décoratifs ; bref, ils étaient partout, mais surtout à Collioure, Saint-Tropez, et un peu au Havre, où je vis et où la lumière est si belle qu’on ne peut que comprendre les artistes qui viennent y chercher l’inspiration. Mais je m’égare…

La question que je me posais était surtout : vais-je apprécier le Fauvisme, courant qui n’a finalement duré que quelques petites années ? Eh bien, difficile de donner une réponse tranchée, car le Fauvisme est très varié. Disons que les caractéristiques que j’ai retenues sont une simplification, parfois vue comme égale à des dessins d’enfants, et une application de couleur pure, avec d’éventuelles dysharmonies, provoquant selon certains une laideur, que j’avoue n’avoir pour ma part pas vue parfois. 

J’ai apprécié l’utilisation des couleurs, moi que ces dernières fascinent. C’est l’expression qui est voulue par les peintres Fauves, et il faut dire que la couleur n’y est pas pour rien. Si je n’ai pas succombé à tout ce que j’ai vu, j’y ai au moins vu une variété malgré des techniques et sujets parfois communs, et je suis certaine que tout le monde pourra trouver au moins une œuvre fauve à son goût. Je vais donc terminer en vous montrant quelques-uns des tableaux que j’ai préférés.


L’âge d’or, André Derain

L Age D Or, 1905 de André Derain (1880-1954, France) | Réplique De Peinture André  Derain | WahooArt.com

Port de Collioure, le Cheval blanc, André Derain

Andre Derain - Collioure - LANKAART

La Danse, André Derain

Le jeune Derain au Centre Pompidou : dix ans de création radicale

Le Bonheur de vivre, Henri Matisse

Matisse 13 / 1905 -le bonheur de vivre - Maîtres et tableaux

Luxe, calme et volupté, Henri Matisse

Luxe, calme et volupté de Henri Matisse

Le Jardin du Luxembourg, Henri Matisse

Le jardin du Luxembourg de Henri Matisse

Viaduc à l’Estaque, George Braque

testclod: Viaduc à l'Estaque, Georges Braque