« Lait et miel est un recueil poétique que toutes les femmes devraient avoir sur leur table de nuit ou la table basse de leur salon. » – Erin Spencer (Huffington Post)
Je tiens d’abord à remercier Lire le monde, qui m’a prêté ce recueil. Sans elle, je crois que je ne l’aurais peut-être jamais lu. En tout cas, sans l’emprunter. Elle l’a apprécié, sans plus (si vous le souhaitez, vous pouvez lire sa chronique juste ici), ce qui ne m’a pas poussée à l’acheter… Il faut dire que son prix, compte tenu du peu de temps qu’il faut pour le lire, m’a un peu refroidie. Alors je me suis dit que s’il s’avérait être un coup de cœur, je l’achèterais un jour ; ainsi, Erin Spencer serait fière de moi.
Alors, vais-je l’acheter ? (suspense…)
Eh bien, probablement pas. Évidemment, je ne suis pas à l’abri de vouloir le relire un jour, et de vouloir l’acheter. Mais je n’ai pas été assez touchée pour le faire maintenant. J’en ai apprécié la forme – le recueil est divisé en quatre parties : souffrir, aimer, rompre, guérir et est accompagné des dessins de Rupi Kaur, nous faisant ainsi réellement entrer dans son univers – mais seules deux parties m’ont réellement intéressée.
La première, c’est souffrir. Probablement parce que je me suis reconnue dans plusieurs poèmes de cette section. Peut-être parce que ça me semblait être à la fois subjectif et objectif, ce qui peut sembler paradoxal pour ce sujet.
La partie aimer m’a aussi plu. C’est un sujet que j’affectionne généralement en littérature, même si je suis généralement peu satisfaite de son traitement. Après, ça s’est un peu gâté… Dans la partie rompre, j’ai trouvé qu’il y avait trop de « c’est forcément de sa faute ». J’imagine que c’est dû au vécu de l’auteure, mais c’est une attitude que je n’apprécie pas tellement (bon, sauf dans les cas de violence, ou de faits graves, mais quand il s’agit d’une rupture « simple », je trouve que c’est une attitude un peu immature). Quant à la partie guérir, je l’ai simplement trouvée quelque peu convenue par moments, malgré de jolis passages.
Bref, pas une lecture particulièrement marquante, mais dont j’avais tout de même envie de parler et qui fera écho en beaucoup de femmes, je pense. Je n’irais donc pas jusqu’à dire qu’il s’agit d’un livre indispensable, mais l’univers de Rupi Kaur est intéressant à découvrir !
Lu dans le cadre de Lire en couleurs ; mois blanc ; titre/nom de l’auteur(e) écrit en blanc
18 juillet 2019 at 11 h 07 min
Pour moi ce recueil est une véritable révélation, j’ai adoré et de temps en temps je relis quelques pages par ci par là. Mais je comprends ton avis vu que pour son deuxième livre, je n’ai pas été particulièrement touchée par la partie sur l’immigration donc ça n’a pas été un coup de coeur du coup
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18 juillet 2019 at 12 h 55 min
Beaucoup ont adoré ce recueil, donc mes attentes étaient peut-être trop élévées… En tout cas il semble avoir une grande importance pour de nombreuses personnes, c’est tout ce qui compte !
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18 juillet 2019 at 13 h 11 min
Pas très convaincue par les extraits, et ton avis mitigé me semble justifié … ces textes semblent un peu faciles et superficiels.
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18 juillet 2019 at 13 h 18 min
C’est vrai qu’ils semblent plutôt simples donc, dans ces cas-là, ce sont souvent plutôt les sujets qui vont nous toucher, ou pas. C’est une poésie très libre.
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22 juillet 2019 at 10 h 30 min
Disons que la simplicité peut aussi être une qualité pour un poème … Tout dépend de la profondeur que l’auteur y ajoute.
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19 juillet 2019 at 17 h 41 min
Je suis bien contente de ne pas être seule dans mon ressenti !
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20 juillet 2019 at 16 h 26 min
Une vrai claque pour moi, je me suis beaucoup reconnue dans ses poèmes. Chaque femmes y trouvera ou non quelque chose…
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20 juillet 2019 at 17 h 24 min
C’est vrai que chaque femme peut y trouver son compte, avec plus ou moins d’intensité !
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