Après l’attentat à Charlie Hebdo où elle travaillait, l’auteure a cherché à retrouver sa légèreté.
Un sujet dur, et néanmoins nécessaire. Un hommage rendu à ses collègues disparus si tragiquement. Bel hommage aussi à l’art et aux effets qu’il produit sur nous.
Catherine Meurisse souhaitait retrouver sa légèreté d’antan. Comment faire, dans de telles circonstances ? Pour elle, une bonne partie de la réponse réside dans l’art et la beauté. J’ai d’ailleurs bien apprécié l’explication du syndrome de Stendhal (auteur que je n’ai pas encore lu, hum). En gros, la beauté nous fait nous évanouir, pour mieux revivre. Chouette idée.
Le vide ressenti par l’auteure me touche. Son parcours également. Sa recherche de beauté, de légèreté. De vie.
Côté dessins, c’est très particulier. Un mélange de styles. Ce n’est pas désagréable. Je pense aussi que certains traits de crayon ont contribué à l’hommage rendu par Catherine Meurisse. J’ai beaucoup aimé les touches de couleurs apportées. J’ai moins aimé les dessins des personnages. Mais est-ce l’essentiel ici ?
133 pages. Dargaud.
10 mars 2019 at 8 h 30 min
Je me demande toujours comment on s’en sort après un tel drame…
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10 mars 2019 at 9 h 24 min
Je me le demande aussi. Je ne sais pas si j’en aurais la force.
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10 mars 2019 at 17 h 46 min
Un autre témoignage d’un rescapé de Charlie Hebdo, « Le lambeau » de P. Lançon, qui a été très gravement blessé et, de plus, écrit très bien …
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10 mars 2019 at 17 h 50 min
Merci de votre suggestion !
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14 mars 2019 at 21 h 05 min
Dans ma wishlist Iznéo, j’ai hâte de le découvrir et ta chronique m’y encourage même si tu es un peu plus mitigée sur le dessin. 🙂
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