Nouvelle catégorie d’article inspirée par celle de Millina, Les emprunts à la bibliothèque, qui reviendra assez régulièrement. Il est aussi possible que j’aille dans d’autres bibliothèques du Havre et que le nom change parfois, mais, en gros, il s’agit simplement de vous présenter les livres que j’ai empruntés, en expliquant, s’il y a lieu, pourquoi. Le but est aussi de recueillir vos avis avant de lire ces livres, pour savoir à quoi m’attendre, et comparer ensuite dans mes chroniques.

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Mardi, je me rends donc à la bibliothèque pour rendre les livres que j’avais empruntés. Il ne me reste plus que Mémoire de fille, d’Annie Ernaux à terminer. Évidemment, impossible de repartir les mains vides, d’autant plus que je vais avoir plus de temps pour lire ! Je commence par le rayon BD, en choisis deux que j’avais envie de lire depuis un petit moment.

Les Folies Bergère, de Zidrou et Francis Porcel

Couverture Les Folies Bergère

La guerre 14-18. Les tranchées. Des soldats sont confrontés à la souffrance et à la mort. Considérés comme de la chair à canon par leurs chefs, ils tentent de survivre.

La guerre 14-18. Pour défier la mort, les soldats appellent leur compagnie « Les Folies Bergère » et se donnent à chacun un surnom. Dans les tranchées, ils se serrent les coudes. Plaisantent. Dessinent. Gardent espoir. Et se battent. Meurent dans d’atroces souffrances. Se suicident ou perdent la raison. L’un d’eux est condamné au peloton d’exécution et… en réchappe. C’est un miracle. Jusqu’à ce qu’on lui amène sa fillette égarée sur les terres de personne.

J’ai trouvé cette BD sur blog Les miscellanées d’Usva, qui avait eu un coup de cœur. J’ai été interpellée, d’autant plus que j’ai rarement lu des livres portant sur cette période. Je n’ai pas feuilletée la bande-dessinée, je plongerai dedans en temps voulu, mais rien qu’en regardant la couverture, je pense que ce sera une lecture saisissante !

Un petit goût de noisette, de Vanyda

Couverture Un petit goût de noisetteQuel est le cri de l’ours en néerlandais ? Qu’est-ce qu’un moment parfait ? Est-ce qu’on meurt tous les soirs pour renaître le lendemain matin ? Telles sont les questions existentielles que se posent les personnages de «Un petit goût de noisette», chacun à sa manière cherchant dans la rencontre de l’autre, le reflet de ses interrogations, une épaule sur laquelle se poser, ou tout simplement l’amour… Chacun, comme un écureuil à la recherche de la plus belle noisette ! Un très joli recueil d’histoires d’amour ! Les personnages des différentes histoires se croisent et se recroisent d’une histoire à l’autre. Certaines histoires sont vraies, d’autres sont inventées. Cela vous prend aux tripes, vous fait rêver… Vous avez des papillons dans le ventre et à d’autres moments, vous versez une larme…

Une toute autre ambiance… De Vanyda, j’ai lu la trilogie L’immeuble d’en face, que j’avais appréciée (surtout les volumes 2 et 3). J’ai envie de tester cette bande-dessinée, pour voir comment le sujet de l’amour serait traité… à voir 😉 .

 

Après les BD, place aux mangas ! Puisque j’ai terminé Les Misérables (j’en pleure), il me fallait passer à autre chose. Finalement, je n’ai pris que des suites de séries déjà commencées : le tome 3 de Gisèle Alain, le tome 9 de Cesare, et les tomes 2 et 3 de Perfect World.

Couverture Gisèle Alain, tome 3Couverture Cesare, tome 09

Couverture Perfect world, tome 2Couverture Perfect world, tome 3

 

Ensuite, je suis montée à l’étage, direction les romans. Mais avant, petit détour par la section « Autour de la littérature », où j’ai trouvé un livre, Un mot de vous, mon amour, de Patrick Poivre d’Arvor, qui recense ses lettres d’amour préférées.

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Puis, enfin, je suis arrivée aux romans. Sauf que j’avais oublié la liste des livres que je souhaite emprunter. Je me suis donc finalement décidée pour Le voyage d’Anna Blume de Paul Auster.

 

D’une ville qui semble sur le point de disparaître, Anna Blume écrit une lettre dont on ne sait si elle trouvera jamais son destinataire. Cet ailleurs presque indéfini, ce pays des dernières choses (c’est, littéralement traduit, le titre de l’édition anglaise) a une force symbolique d’autant plus efficace qu’elle défie en nous un passé de terreurs et d’apocalypses en même temps qu’elle renouvelle les interrogations auxquelles nous oblige parfois notre perverse relation avec le langage. Mais la force et le talent de Paul Auster, c’est de faire sentir le poids de ces oppressions sans jamais s’éloigner d’une « aventure » infiniment romanesque par laquelle on reste fasciné du commencement à la fin.

 

 

Voilà pour ce premier opus d’Un petit tour à la bibliothèque. J’espère que ce format vous plaira, et que certains d’entre vous pourront me dire ce qu’ils ont pensé de ces livres !

 

Photo de la bibliothèque prise ici. (Je mettrai une photo différente chaque fois).