Ou comment la rencontre d’une célébrité peut bouleverser votre vie…

Boris et sa sœur Mélanie tiennent une petite épicerie. Mélanie finit par reconnaître une cliente régulière comme étant Elisabeth Mayne, mannequin qu’elle admire. La douceur et la politesse de cette dernière conquièrent le cœur de Boris, qui tombe amoureux d’elle un peu plus chaque jour.

Il m’a été difficile de m’attacher aux personnages, surtout à Boris. Il me semblait fade, et il me paraissait bizarre qu’il se déclare amoureux d’Elisabeth après seulement quelques minutes passées avec elle ; puis à la fin, je l’ai trouvé d’une goujaterie abominable, sans que cela ne corresponde à sa personnalité telle qu’elle est présentée tout au long du roman.

Justement, une simple phrase, bien connue, résume parfaitement ce roman : les apparences sont parfois trompeuses. La fin n’étant pas claire à ce sujet, chaque lecteur, selon son ressenti, se rangera d’un côté ou de l’autre des personnages (à moins que vous ne soyez dubitatifs quant aux paroles et actes de chacun d’eux, auquel cas vous ne serez du côté de personne).

Quant à Elisabeth, je pense que mon manque d’attachement est dû au fait que j’ai du mal à m’attacher aux célébrités dans les romans. Je reste dubitative sur son personnage, car j’aurais aimé être fixée sur sa personnalité, qu’elle soit plus développée. J’ai aimé cependant que Virginie Vanos nous fasse découvrir l’envers du décor du mannequinat et les sacrifices que cela peut engendrer, tout comme les changements – parfois positifs, mais souvent négatifs – que la célébrité apporte.

Mélanie m’a paru beaucoup plus effacée, ce qui paraît logique, car, contrairement à Boris et Elisabeth, elle n’est pas narratrice. Elle joue malgré cela un rôle important dans l’histoire et n’est pas à négliger. Elle apporte parfois un peu de recul aux autres, ce qui n’est franchement pas de refus.

Malgré des personnages qui ne me correspondaient pas, les thèmes abordés m’intéressaient. Ils auraient mérité d’être un peu plus approfondis par moment, et je pense que la fin aurait pu être un plus longue, car je l’ai trouvée précipitée. J’apprécie qu’elle soit ouverte, cependant, et qu’aucun jugement ne soit porté envers les personnages.

Pour finir, je remercie Virginie Vanos de m’avoir offert son roman !

141 pages. Edilivre.