On continue notre périple commencé avec Maïesta, cette fois-ci du point de vue de Neal et de Robbie. 

Couverture Les Terres de l'Est, tome 2 : Neal

Si le premier tome des Terres de l’Est se concentrait principalement sur la princesse Nissah et était écrit à la troisième personne, le second tome nous en apprend plus sur le prince Robbie (frère de Nissah), ainsi que sur Neal, soigneur animalier. Le roman est maintenant écrit à la première personne, tantôt par Robbie, tantôt par Neal. Je ne sais pas exactement pour quelle raison l’auteure a fait ce choix, mais je pense que c’est plus intéressant, car on est réellement dans la tête des personnages. 

Concernant les personnages, je m’y suis légèrement plus attachée à eux même si j’aurais apprécié que leurs caractères soient plus approfondis. J’ai l’impression qu’on remarque assez peu de différences entre Neal et Robbie, mis à part un peu plus de maturité chez le premier et plus d’insouciance chez le second. 

Du côté de l’intrigue, quelques questionnements rendent l’histoire plus agréable, amènent un peu de suspense, sans forcément que toutes les réponses soient apportées à la fin du tome, laissant présager un troisième livre… Je ne vous en dévoile pas trop sur l’histoire de Neal, car je pourrais spoiler, ce que je veux à tout prix éviter ! Cependant, je dois dire que j’ai davantage apprécié l’histoire de ce second tome. Des thèmes importants viennent compléter l’ensemble. J’aurais aimé un approfondissement de certains thèmes, même si je crois que ce sera pour la suite…

Je déplorais le manque de magie pour un roman fantasy pour Maïesta. Ce n’est pas le cas cette fois-ci. La magie se fait plus présente, on plonge en son cœur, ce qui correspond bien au genre du récit. Un très bon point de ce côté !  

Le rythme est également mieux maîtrisé que dans le premier tome. Quelques longueurs surviennent ici et là, quelques détails semblent un peu inutiles mais globalement, le ratio action/description est meilleur. Après, tout dépend de ce que vous aimez ! 

Un dernier point m’a beaucoup gênée, ce qui ne serait pas le cas de tout le monde : les fautes de français, notamment concernant la concordance des temps. Quelques coquilles également, mais elles n’échappent malheureusement qu’à très peu de gens. 

Un avis mitigé de mon côté, mais la fin laisse une ouverture qui me donne envie de connaître la suite, car plusieurs questions restent sans réponses ! 

Je remercie Megane Delsinne pour sa confiance et lui souhaite tout ce qu’il y a de mieux pour la suite ! 

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Ma chronique sur Maïesta : ici

270 pages.