Une plongée dans l’univers troublant des Geishas.
Je ressors de ma lecture avec un regret : que la deuxième partie ne soit pas encore sortie ! Setsuko est vendue à une maison de geishas. S’ensuit son apprentissage, afin de devenir à son tour, un jour (peut-être), geisha.
Je me suis immédiatement attachée à Setsuko. Elle est adorable, curieuse, et ses expressions faciales sont parfaitement dessinées. J’ai avancé pas à pas avec elle, de découvertes en découvertes, parfois belles, parfois troublantes, parfois déchirantes. Il s’agit, je trouve, d’une bonne entrée en matière. Setsuko découvre le monde des geishas en même temps que nous. Cependant, j’aurais aimé en savoir plus. Les auteurs ont eu la merveilleuse idée d’inclure en fin de tome une bibliographie dont on peut s’inspirer pour satisfaire notre curiosité. Sinon, on peut toujours attendre la deuxième partie 😉
L’art est au centre du monde des geishas. La danse n’est pas le point fort de Setsuko, mais sa maladresse est justement ce qui la rend si particulière. Il se pourrait bien cependant qu’elle possède un don pour la musique…
Les auteurs démontrent aussi que geisha n’est pas synonyme de prostituée, contrairement à ce que la croyance populaire veut faire croire. Le tout est montré en douceur grâce à Setsuko, qui est aussi la narratrice de sa propre histoire.
Il semblerait également que les dessins en noir et blanc soient un hommage aux films des années 30… De mon côté, je crois qu’il aurait été judicieux de mettre des couleurs pour nous faire encore plus entrer dans l’univers des geishas. Je respecte toutefois le choix des auteurs. Peut-on réellement critiquer lorsqu’il s’agit d’un hommage ?
Il me tarde maintenant de connaître la suite des aventures de Setsuko. J’imagine toujours autant d’émotions, si justement dépeintes dans ce premier tome, de nouvelles découvertes, des amitiés autant que des tensions. Une très belle bande-dessinée qui m’a donné envie d’en savoir plus sur les geishas. Auriez-vous des œuvres à me conseiller ?
82 pages. Futuropolis.
16 janvier 2018 at 22 h 11 min
Est-ce que c’est inspiré du roman du même nom ou bien c’est un récit totalement indépendant ? :O
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16 janvier 2018 at 22 h 32 min
Je crois que certains lecteurs trouvaient que ça s’en rapprochait beaucoup. Ils le nomment dans leur bibliographie, mais je pense que c’est indépendant.
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17 janvier 2018 at 6 h 36 min
Dac merci ! Je vais essayer de lire cette BD un jour, elle a l’air drôlement sympa !
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17 janvier 2018 at 9 h 04 min
Je lis très peu de BD. Mais celle-ci, grâce à ta chronique, me tente vraiment. Car c’est un sujet peu commun.
S’agissant des œuvres, je suis novice en la matière, j’ai seulement vu le film « les mémoires d’une Geisha ».
A bientôt
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17 janvier 2018 at 12 h 23 min
C’est mon premier contact avec ce thème, et ça m’a donné envie d’en savoir plus !
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17 janvier 2018 at 12 h 23 min
J’ai croisé cette BD à la librairie et j’ai adoré les dessins !
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17 janvier 2018 at 12 h 24 min
Oui, ils sont très beaux !
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17 janvier 2018 at 18 h 21 min
Je confirme que la BD est indépendante du roman d’Arthur Golden, mais si vous avez aimé l’un, vous serez conquis par l’autre ! Je partage ton impatience pour connaître la suite de cette BD !
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