Aujourd’hui, je vous propose une liste de quinze livres comprenant un prénom féminin dans le titre, avec, pour chacun, un résumé (trouvés sur Livraddict ou Babelio, parfois coupés). Je me suis basée sur les livres de ma PAL et les livres que j’ai lus. N’hésitez pas à compléter la liste ou à me dire si vous les avez lus !

Emma, Jane Austen (dans ma PAL)

Couverture Emma

Orpheline de mère, seule auprès d’un père en mauvaise santé, Emma Woodhouse, désormais la maîtresse de maison, s’est mis en tête de marier Harriet Smith, une jeune fille qu’elle a recueillie chez elle. Ce faisant, ne s’est-elle pas attribué un rôle qui n’est pas (ou pas encore) pour elle ? Son inexpérience des coeurs et des êtres, ses propres émotions amoureuses, qu’elle ne sait guère interpréter ou traduire, lui vaudront bien des déconvenues et des découvertes.

Aurélia, Gérard de Nerval (lu, moyennement apprécié)

Couverture Aurélia

Voyant parmi les visions fugaces de femmes disparues, d’ancêtres regrettés, de paysages merveilleux et inconnus, Gérard de Nerval nous entraîne dans les méandres de son âme et de sa folie.

Pauline, Alexandre Dumas (dans ma PAL)

Couverture Pauline

Quel est le secret que cache Pauline ? Pourquoi fuit-elle le regard d’autrui ? Quel drame creuse son visage et altère son teint ?  » Personne n’ignore par expérience que le danger inconnu est mille fois plus saisissant et plus terrible que le péril visible et matérialisé « , confie Pauline. En épousant le comte Horace de Beuzeval, un homme diabolique, la jeune femme a signé son arrêt de mort : chaque jour est devenu synonyme d’angoisse et d’effroi…

Anna Karénine, Léon Tolstoï (dans ma PAL)

Couverture Anna Karénine

La quête d’absolu s’accorde mal aux convenances hypocrites en vigueur dans la haute société pétersbourgeoise de cette fin du XIXe siècle. Anna Karénine en fera la douloureuse expérience. Elle qui ne sait ni mentir ni tricher – l’antithèse d’une Bovary – ne peut ressentir qu’un profond mépris pour ceux qui condamnent au nom de la morale sa passion adultère. 

Le journal de Lorelei, Isabelle Morot-Cyr (ma chronique ici)

Chacune de nos actions a son importance, même un acte aussi anodin que louper sa station de métro peut bouleverser toute une vie, nous conduisant ainsi à des rencontres improbables mais cependant fondamentales. C’est ce que Lorelei nous dévoile au travers de son journal intime, elle qui n’est ni nixe ni sirène, seulement une jeune fille un peu trop timide et éprise de liberté…
Isabelle Morot-Sir entraîne le lecteur dans une nouvelle aventure, depuis les rues de Paris et les ranchs d’Andalousie jusqu’aux plages dorées et aux montagnes remplies de plantes et de fleurs exotiques de la Nouvelle-Calédonie. Sous ses airs de récit initiatique, une belle romance au charme dépaysant.

Le Voyage d’Anna Blume, Paul Auster (ma chronique ici)

Couverture Le voyage d'Anna Blume / Au pays des choses dernières

In the Country of Last Things est le titre original du Voyage d’Anna Blume. De ce « pays des choses dernières » où elle tente de survivre au froid et au désespoir, Anna Blume – venue chercher son frère disparu – écrit une longue lettre dont on ne sait si elle trouvera jamais son destinataire : ses errances dans une ville aux rues éventrées, sa lutte pour subsister parmi les « chasseurs d’objets » et les « ramasseurs d’ordures », la mort omniprésente, la difficulté de vivre des amours durables… revêtent ici une force symbolique d’une actualité étonnante. Et cette lettre, en même temps qu’elle éveille en lui un passé de terreurs et d’apocalypse, interroge insidieusement le lecteur sur son rapport au monde et au langage.

La lettre à Helga, Bergsveinn Birgisson (ma chronique ici)

Couverture La lettre à Helga

« Mon neveu Marteinn est venu me chercher à la maison de retraite. Je vais passer le plus clair de l’été dans une chambre avec vue plongeante sur la ferme que vous habitiez jadis, Hallgrímur et toi. » Ainsi commence la réponse – combien tardive – de Bjarni Gíslason de Kolkustadir à sa chère Helga, la seule femme qu’il aima, aussi brièvement qu’ardemment, d’un amour impossible. Et c’est tout un monde qui se ravive : entre son élevage de moutons, les pêches solitaires, et sa charge de contrôleur du fourrage, on découvre l’âpre existence qui fut la sienne tout au long d’un monologue saisissant de vigueur. Car Bjarni Gíslason de Kolkustadir est un homme simple, taillé dans la lave, pétri de poésie et d’attention émerveillée à la nature sauvage. Ce beau et puissant roman se lit d’une traite, tant on est troublé par l’étrange confession amoureuse d’un éleveur de brebis islandais, d’un homme qui s’est lui-même spolié de l’amour de sa vie.

La Chambre d’Hannah, Stéphane Bellat (dans ma PAL)

Couverture La chambre d'Hannah

Paris, février 1992. Pierre Descarrières, 11 ans, est malheureux coincé entre une vie terne et des parents qui se déchirent quotidiennement. Seul dans sa chambre, il rêve d’un frère ou d’une sœur qui viendrait rompre sa solitude. Paris, février 1942. Hannah Klezmer, 11 ans, étouffe dans l’espace confiné de son appartement, mise à l’écart parce que juive. Leurs routes n’auraient jamais dû se croiser. Et pourtant, c’est arrivé. Car il existe entre eux un lien plus fort que le temps et la folie des hommes. Si La Chambre d’Hannah plonge ses racines dans l’Histoire la plus sombre, c’est aussi le roman sensible et lumineux d’une amitié entre deux enfants qui n’ont, au premier abord, rien en commun : ni leur condition, ni leur époque. Avec, en filigrane, ces deux questions essentielles : jusqu’où aller par amitié ? Sommes-nous prêts à croire l’impossible ?

Poppy Wyatt est un sacré numéro, Sophie Kinsella (lu et adoré)

Couverture Poppy Wyatt est un sacré numéro

En Angleterre, de nos jours. Poppy Wyatt est au bord de la crise de nerfs : elle vient de perdre sa bague de fiançailles, celle qui est dans la famille de son fiancé Magnus depuis plusieurs générations. Et pour couronner le tout, on vient de lui dérober son portable. Juste au moment où elle envisage la fuite à l’étranger, elle découvre dans une poubelle un téléphone. Miracle ! Enfin pas si sûr…

Un monde pour Stella, Gilles Boyer (dans ma PAL)

Un monde pour Stella par Boyer

2045 : la terre connait des catastrophes de grande ampleur, écologiques, économiques et sociales. Leur concomitance et leur ampleur conduisent les dirigeants des grandes puissances à agir : au risque de disparaître, l’homme ne peut plus vivre en maître absolu de son environnement. Esther Andersen, une jeune économiste danoise, enseignante à Harvard, spécialiste des questions de développement durable, est chargée d’une mission : réfléchir à la gouvernance d’un monde nouveau, lister les mesures collectives indispensables pour assurer la survie de l’homme sur terre. Elle part à l’aventure, là où les dérèglements climatiques ou économiques ont bouleversé la vie de l’homme, là où les meilleurs spécialistes de l’air, de la terre, de l’eau et du feu, se battent, chacun de leur côté, avec des mesures justes mais isolées et inefficaces. Pour survivre l’homme devra accepter de nouvelles règles, repenser chaque geste. Pendant ce long voyage, Esther écrit à sa fille de 13 ans Stella, lui révélant les secrets et les enseignements de cette mission, le sens de cette quête secrète, guidée par l’engagement et par l’amour.

Betty, Arnaldur Indridason (ma chronique ici)

Couverture Betty

Dans ma cellule je pense à elle, Bettý, si belle, si libre, qui s’avançait vers moi à ce colloque pour me dire son admiration pour ma conférence. Qui aurait pu lui résister… Ensuite, que s’est-il passé ? Je n’avais pas envie de ce travail, de cette relation. J’aurais dû voir les signaux de danger. J’aurais dû comprendre bien plus tôt ce qui se passait. J’aurais dû… J’aurais dû… J’aurais dû…
Maintenant son mari a été assassiné et c’est moi qu’on accuse. La police ne cherche pas d’autre coupable. Je me remémore toute notre histoire depuis le premier regard et lentement je découvre comment ma culpabilité est indiscutable, mais je sais que je ne suis pas coupable.

La clé d’Oriane, Leslie Héliade (ma chronique ici)

Couverture La clé d'Oriane

Elle s’appelle Oriane, elle est dessinatrice. Il se surnomme Serrure, c’est un voleur. Lorsqu’elle le trouve dans son appartement, il prétend sortir d’un jeu virtuel. Il a besoin de son aide, car elle seule peut le sauver ! Et s’il disait la vérité ? Si tout cela n’était qu’une quête ? Une invitation à chercher la clé ?

Victoria ou le secret des fleurs, Vanessa Diffenbaugh (dans ma PAL)

Couverture Le langage secret des fleurs / Victoria ou le secret des fleurs

Jeune orpheline que la vie n’a pas épargnée, Victoria Jones se méfie des autres. Elle qui n’aime pas les mots va trouver dans le langage des fleurs le moyen d’exprimer ses émotions extrêmes et de se réconcilier avec la vie.

Inès, Loïc Dauvillier et Jérôme Daviau (ma chronique ici)

Couverture Inès

Cette histoire raconte de façon poignante le quotidien d’une jeune femme battue.

Gisèle Alain, Sui Kasai (mon avis sur le tome 1 ici)

Couverture Gisèle Alain, tome 1

Début du XXe siècle. Héritière d’une famille noble, en rupture avec les siens, la jeune Gisèle gagne sa vie comme logeuse dans une pension. Mélange déroutant d’assurance et de fragilité, l’intrépide demoiselle décide de monter son agence pour devenir… femme à tout faire !