Plongée dans les couleurs de la relation entre Frida Kahlo et Diego Rivera.

Couverture Rien n'est noir

Une passion : celle de deux peintres. La rencontre de leurs univers, puis une relation passionnelle et torturée.

J’ai apprécié la plume de Claire Berest, et surtout, surtout, son idée de donner une couleur à chaque partie, puis une teinte de cette couleur à chaque chapitre. Je suis fascinée par les couleurs, ça ne pouvait donc que me plaire.

Pourtant, j’ai mis du temps avant d’être complètement rivée au bouquin. J’aimais le personnage de Frida, c’est d’ailleurs probablement ce que j’ai préféré du livre, avec l’impression que l’écriture lui correspondait parfaitement ; il y a quelque chose qui relève de l’urgence, de besoin de vivre dans la ponctuation notamment. Quelque chose pourtant me retenait.

Ce n’est que cinquante pages avant la fin que je me suis mise à dévorer Rien n’est noir. Parfois, il faut un peu de temps. Je crois que je trouvais la relation entre les deux peintres quelque peu malsaine. De petites choses me gênaient. La fin cependant m’a marquée ; le dernier petit paragraphe est représentatif de cette relation, il frappe l’esprit.

J’ai passé un moment plutôt agréable globalement, qui m’aura surtout permis d’avoir envie d’en découvrir plus sur Frida Kahlo. J’avais vu quelques-uns de ses autoportraits l’année dernière en cours, mais je me souviens de peu de choses. Le roman m’aura donc permis de me découvrir un nouvel intérêt !