Julien joue de la flûte pour la belle Thérèse qu’il aperçoit chaque jour de sa fenêtre. Thérèse ne le regarde pourtant pas, l’ignore. Jusqu’au jour où elle l’invite…
Et moi, chaque fois, je tombe un peu plus amoureuse d’Émile Zola. Après Thérèse Raquin, voici que Pour une nuit d’amour m’emporte et me fait virevolter.
Il faut dire que Zola a une plume particulièrement belle. Parfois poétique, parfois dure, toujours juste. Les phrases sont belles, peu importe ce qu’elles expriment. La beauté de la musique, des sentiments naissants, de la rencontre amoureuse… ou alors des choses plus sombres. Car cette nouvelle n’est pas sans recoins tortueux cachés.
Zola m’a emmenée là où je ne m’attendais pas, je dois dire… Mon cœur a fait des bonds, s’est dit « mais non, c’est impossible », et pourtant… L’auteur ne nous laisse pas de répit, ne cachant aucun travers de ses personnages. On s’attache à eux, puis on ne sait plus que penser. Et que dire de cette chute ? (Je n’ai que des onomatopées en tête).
Si vous n’avez jamais lu Zola, je vous propose de tester cette nouvelle. Je ne vous en parle pas plus, car j’aurais peur de trop en dire. Laissez-vous simplement happer par cette histoire, et par les mots ! Ici, les descriptions ne font pas peur, ne vous en faites pas, et tout est accessible. L’âme humaine aussi, d’ailleurs. Zola vous la sert sur les pages d’un livre.
Folio. Pages 13 à 64 dans Pour une nuit d’amour, suivi de L’inondation.
Lu dans le cadre de Lire en couleurs ; mois violet ; auteur(e) français(e)
6 Mai 2019 at 20 h 50 min
Je ne connaissais pas cette nouvelle, vous donnez envie de la découvrir !
J’aimeAimé par 1 personne
6 Mai 2019 at 21 h 04 min
Oh génial ! J’espère que vous aurez l’occasion de la lire, et, le cas échéant, que vous l’apprécierez !
J’aimeAimé par 1 personne
12 Mai 2019 at 20 h 07 min
Merci ! Je note ce titre !
J’aimeAimé par 1 personne