Julien joue de la flûte pour la belle Thérèse qu’il aperçoit chaque jour de sa fenêtre. Thérèse ne le regarde pourtant pas, l’ignore. Jusqu’au jour où elle l’invite…

Couverture Pour une nuit d'amour

Et moi, chaque fois, je tombe un peu plus amoureuse d’Émile Zola. Après Thérèse Raquin, voici que Pour une nuit d’amour m’emporte et me fait virevolter. 

Il faut dire que Zola a une plume particulièrement belle. Parfois poétique, parfois dure, toujours juste. Les phrases sont belles, peu importe ce qu’elles expriment. La beauté de la musique, des sentiments naissants, de la rencontre amoureuse… ou alors des choses plus sombres. Car cette nouvelle n’est pas sans recoins tortueux cachés. 

Zola m’a emmenée là où je ne m’attendais pas, je dois dire… Mon cœur a fait des bonds, s’est dit « mais non, c’est impossible », et pourtant… L’auteur ne nous laisse pas de répit, ne cachant aucun travers de ses personnages. On s’attache à eux, puis on ne sait plus que penser. Et que dire de cette chute ? (Je n’ai que des onomatopées en tête).

Si vous n’avez jamais lu Zola, je vous propose de tester cette nouvelle. Je ne vous en parle pas plus, car j’aurais peur de trop en dire. Laissez-vous simplement happer par cette histoire, et par les mots ! Ici, les descriptions ne font pas peur, ne vous en faites pas, et tout est accessible. L’âme humaine aussi, d’ailleurs. Zola vous la sert sur les pages d’un livre.

Folio. Pages 13 à 64 dans Pour une nuit d’amour, suivi de L’inondation.

Lu dans le cadre de Lire en couleurs ; mois violet ; auteur(e) français(e)

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