Une autre pièce lue pour mon cours de littérature du XVIIème siècle.

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Pour la deuxième partie du semestre, mon cours de littérature du XVIIème siècle portera sur Phèdre de Racine. Il fallait donc que je le lise. Évidemment, je n’ai pas pu m’empêcher de comparer mon avis avec celui sur Médée de Corneille, pièce que j’avais beaucoup appréciée (je sais, c’est pas bien, mais on s’en fout). J’ai largement préféré Médée, je dois bien l’avouer, mais je n’ai pas passé un mauvais moment pour autant, loin s’en faut.

Je pense que j’ai juste été un peu moins marquée par les personnages. Médée m’avait fait beaucoup d’effet, Phèdre bien moins. Son personnage est assez complexe, et pourtant, il est facile de la juger, elle qui est amoureuse de son beau-fils. Ensuite, on a l’impression qu’elle se laisse manipuler par sa nourrice, et là encore, on pourrait se dire qu’elle est bien faible et qu’elle a peu de jugeote. Mais je crois que c’est bien plus complexe que ça…

Sauf que je ne vais pas tout vous raconter, et plutôt vous laisser lire la pièce pour vous faire votre propre idée sur le sujet 😉 .

Complexité du personnage, mais simplicité de la langue. J’ai trouvé Phèdre bien plus simple à lire que Médée. Cela dit, même si, encore une fois, il s’agit d’une pièce en alexandrins, je n’y ai pas retrouvé la même beauté de la langue. Beaucoup de mots sont utilisés, réutilisés, réréutilisés, etc., et ça se remarque beaucoup, mais ce n’est que mon avis.

Disons donc que la langue m’a moins séduite que le sujet. Je suis contente d’avoir eu l’occasion de lire cette pièce (tout comme Médée, d’ailleurs, car je ne l’aurais peut-être pas lue par moi-même, alors que ça me donne envie d’en lire d’autres ! Il faut dire que j’aime bien la mythologie (même si je ne m’y connais pas tellement), ce qui aide.

Je pense donc que si le sujet vous intéresse, vous pouvez foncer ! C’est aussi la pièce idéale pour ceux qui auraient « peur » des classiques ou du théâtre, elle est simple, rapide à lire, et intéressante 🙂 .

146 pages. Folio classique.

Lu dans le cadre de Lire en couleurs ; mois rouge ; le titre/nom de l’auteur est écrit en rougecover lire en couleurs