Après m’être longuement interrogée sur le sujet, j’ai décidé de regrouper mes chroniques de mangas, excepté si j’ai un coup de cœur pour un tome 1, comme ce fut le cas pour Le maître des livres.
Pour ce premier article, je vous présente trois mangas (dont deux de la même série), et on commence avec des presque coups de cœur !
Les misérables, tome 1 – Takahiro Arai
Je n’ai jamais lu le classique de Victor Hugo, même si j’en ai envie. Il faut dire qu’il est assez long et que je mettrais certainement beaucoup de temps à le lire. Alors quand j’ai vu à la bibliothèque qu’il existait en version manga, je n’ai pas hésité une seule seconde ; je voulais avoir un premier contact avec l’oeuvre.
Et je suis bien heureuse de mon choix ! Le premier tome raconte l’histoire de Jean Valjean. Celui-ci vit avec sa sœur et ses neveux et nièces. C’est lui qui les fait vivre, mais, malheureusement, il perd son travail. Il prend alors une grave décision : voler du pain pour pouvoir nourrir sa famille. S’ensuivent de révoltantes péripéties, mettant l’accent sur le bien, le mal et leurs conséquences, ainsi que sur la justice.
J’ai aimé ce personnage torturé, ainsi que Mgr Myriel et sa sœur, criants de vérité sur les préjugés et la tolérance. Je n’ai donc pas tardé à lire le second tome.
250 pages. Éditions Kurokawa
Les misérables, tome 2 – Takahiro Arai
Dans le deuxième volet, c’est principalement l’histoire de Fantine qui est abordée. Amoureuse d’un homme à Paris, qui la quitte, et dont elle attend un enfant, la petite Cosette. Elle décide de partir pour Montreuil-sur-mer, d’où elle vient, désormais dirigée par Monsieur Madeleine, mystérieux personnage.
Ce tome est particulièrement fort en émotions. J’ai eu les larmes aux yeux à de nombreuses reprises (je précise que je l’ai uniquement lu en public ; dans les transports, dans les jardins de l’hôtel de ville, à la bibliothèque). J’aime beaucoup le personnage de Fantine et, plus globalement, la complexité humaine dépeinte par Takahiro Arai, mais aussi par Victor Hugo, l’auteur des Misérables. J’ai donc emprunté le tome 3 (le 4 était déjà pris 😦 ).
200 pages. Éditions Kurokawa.
Autres tomes chroniqués : tome 3 – tome 4 – tomes 5 et 6 – tomes 7 et 8
Cesare, tome 1 – Fuyumi Soryo
J’ai des cours d’italien, qui consistent en une heure d’oral, deux heures d’écrit (même si, en gros, ces trois heures consistent en exactement la même chose, c’est-à-dire apprendre la langue ; je ne comprends pas la distinction entre les deux, mais passons) et une heure de civilisation. En voyant Cesare et en lisant le résumé, j’ai tout de suite été intéressée. Et j’ai pensé que ça pourrait peut-être m’être utile.
L’histoire commence avec Angelo, nouvel étudiant à l’université de Pise. Nous sommes vers les années 1500. Angelo découvre la Fiorentina, sa faction, mais sa naïveté lui fait faire quelques bourdes. Il fait la rencontre du mystérieux Cesare Borgia, personnage que Fuyumi Soryo tente de nous faire découvrir.
Si tout n’est pas vrai, le travail de documentation historique est toutefois énorme. Il y a certes une part de fiction, à la fois voulue et imposée, car on ne sait pas tout de la vie de Cesare Borgia ; Fuyumi Soryo est donc obligée d’émettre des hypothèses qui sont peut-être fausses, tout en tentant de les relier à des faits historiques. Les sources utilisées sont d’ailleurs notées à la fin du tome.
C’est, je trouve, un excellent manga pour en apprendre plus sur l’Italie de cette époque, tout en étant entraînés dans une histoire sombre et mystérieuse.
224 pages. Éditions Ki-oon.
Autres tomes chroniqués : tomes 2 et 3 – tomes 4 et 5 – tome 6 – tome 7 – tome 8 – tome 9
Avez-vous lu ces mangas ?
Dans les prochaines éditions de Mangas-mélo : Les misérables, tome 3 ; Cesare, tomes 2 et 3 ; Plus forte que le sabre, tome 1.
1 octobre 2018 at 14 h 24 min
Tu me donnes envie de les lire !
J’aimeAimé par 1 personne
1 octobre 2018 at 14 h 41 min
Génial ! J’espère que tu les aimeras !
J’aimeJ’aime
1 octobre 2018 at 17 h 03 min
J’ai lu et adoré les cinq ou six premiers tomes de Cesare, c’est l’un de mes manges préférés, il est magnifiquement dessiné et le récit est à la fois passionnant et formidablement documenté, comme tu le soulignes dans ta chronique.
Quand aux Misérables, je ne savais absolument pas qu’il existait une adaptation en manga, et comme toi je me dis que cela peut être un bon premier contact avec cette oeuvre monumentale et un peu intimidante quand on ne l’a pas encore lue.
J’aimeJ’aime
1 octobre 2018 at 19 h 52 min
J’ai vu quelques avis mitigés sur les dessins de Cesare, mais je trouve que l’histoire est tellement bien faite que ça n’est pas le plus important (et puis, je trouvais que les dessins étaient beaux).
Je sais que Les Misérables existe aussi en BD. C’est toujours une bonne façon de découvrir une oeuvre 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
1 octobre 2018 at 17 h 49 min
Pour ta défense, l’œuvre de Victor Hugo est un peu rasoir (pardon, pardon, pardon!) 🤔 je n’ai pas lu ces mangas mais cela me semble être une chouette façon de découvrir ce classique 😊
J’aimeAimé par 1 personne
1 octobre 2018 at 19 h 46 min
Ah zut ! J’ai lu par contre que le manga suivait bien l’ordre du livre, donc ça permet au moins de bien connaître l’histoire ! Il manque peut-être des détails, mais je trouve que c’est bien fait, donc l’adaptation doit être plutôt bonne !
J’aimeAimé par 1 personne
4 novembre 2018 at 22 h 16 min
Oh c’est fou, je ne connaissais pas l’existence des Misérables en manga ! 😮 Moi je l’ai vu en film-comédie musicale avec Hugh Jackman ^^
J’aimeAimé par 1 personne
5 novembre 2018 at 12 h 50 min
Je n’ai jamais vu le film… est-ce qu’il est bien ?
J’aimeAimé par 1 personne
5 novembre 2018 at 19 h 35 min
Honnêtement, je l’ai bien aimé :). Après je n’avais jamais lu l’œuvre et j’étais très intrigué et j’adore les chansons donc c’est un bon cocktail. C’est tourné comme un film, mais c’est une comédie musicale. Si je peux me permettre, je l’ai chroniqué ici : https://leschroniquesdejeremydaflon.wordpress.com/2018/01/03/les-miserables/
J’aimeAimé par 1 personne