Ce petit top pour recueillir vos éventuels avis sur les romans parus chez Folio qui font partie de ma PAL. Si des lectures communes vous tentent, n’hésitez pas à me faire signe également ! L’ordre sera inversé, de sorte que les livres seront classés de celui qui me tentent le moins à celui qui me fait le plus envie.

10. Tu, mio, Erri De Luca

Obtenu gratuitement pour l’achat de deux Folio l’été dernier.

Couverture Tu, mio

Années cinquante, sur une île de pêcheurs. Un garçon de seize ans passe l’été dans la famille de son oncle. Il y côtoie un groupe de jeunes gens, dont Daniele, son cousin, et Caia, une mystérieuse jeune femme d’origine juive. Cette rencontre décisive va amorcer en lui une prise de conscience de la complexité de la condition humaine.

9. Le songe de Monomotapa, Jean-Bertrand Pontalis

Idem, obtenu avec l’achat de deux Folio l’année dernière.

Couverture Le songe de Monomotapa

L’amitié : comment elle naît, puis se tisse, se renforce et parfois se dissout d’elle-même ou s’achève par une rupture ? Les amitiés : il en est qui traversent le temps, d’autres qui sont éphémères et pourtant intenses. En une vingtaine de courts chapitres, alliant réflexion et histoires personnelles, ce livre, qui tient à la fois du roman et de l’essai, tente de cerner le rôle de l’amitié. Nous sert-elle à nous protéger des tourments de l’amour ? Si l’on en croit La Fontaine, « un ami véritable est une douce chose ». Mais existe-t-il ailleurs qu’au pays imaginaire du Monomotapa ?

8. Voyage au centre de la terre, Jules Verne

Un grand classique d’un auteur que je n’ai jamais lu. Déniché dans un vide-grenier dans une édition spéciale Folio Junior.

Couverture Voyage au centre de la terre

Dans la petite maison du vieux quartier de Hambourg où Axel, jeune homme assez timoré, travaille avec son oncle, l’irascible professeur Lidenbrock, géologue et minéralogiste, dont il aime la pupille, la charmante Graüben, l’ordre des choses est soudain bouleversé.
Dans un vieux manuscrit, Lidenbrock trouve un cryptogramme : Arne Saknussemm, célèbre savant islandais du XVIe siècle, y révèle que par la cheminée du cratère du Sneffels, volcan éteint d’Islande, il a pénétré jusqu’au centre de la Terre ! Lidenbrock s’enflamme aussitôt et part avec Axel pour l’Islande où, accompagnés du guide Hans, aussi flegmatique que son maître est bouillant, ils s’engouffrent dans les mystérieuses profondeurs du volcan…

7. La Belle et la Bête, Madame de Villeneuve

Acheté très récemment, j’ai très envie de découvrir la version originale de mon Disney préféré.

Couverture La belle et la bête

« Le monstre se fit entendre.
Un bruit effroyable, causé par le poids énorme de son corps, par le cliquetis terrible de ses écailles et par des hurlements affreux, annonça son arrivée. En voyant approcher la Bête, qu’elle ne put envisager sans frémir en elle-même, la Belle avança d’un pas ferme, et d’un air modeste salua fort respectueusement la Bête. Cette démarche plut au monstre et, se retournant vers la Belle, il lui dit : « Bonsoir, la Belle » ».

6. La vie devant soi, Romain Gary (Émile Ajar)

Certains commencent par La promesse de l’aube, mais pour ma part, j’ai choisi La vie devant soi, trouvé d’occasion.

Couverture La vie devant soi

Histoire d’amour d’un petit garçon arabe pour une très vieille femme juive : Momo se débat contre les six étages que Madame Rosa ne veut plus monter et contre la vie parce que « ça ne pardonne pas » et parce qu’il n’est « pas nécessaire d’avoir des raisons pour avoir peur ». Le petit garçon l’aidera à se cacher dans son « trou juif », elle n’ira pas mourir à l’hôpital et pourra ainsi bénéficier du droit sacré « des peuples à disposer d’eux-mêmes » qui n’est pas respecté par l’Ordre des médecins. Il lui tiendra compagnie jusqu’à ce qu’elle meure et même au-delà de la mort.

5. Le confident, Hélène Grémillon

Cadeau de moi à moi pour mon anniversaire, le résumé m’a plu. Depuis, je n’ai vu que de bons commentaires à son sujet.

Couverture Le confident

Au milieu des mots de condoléances qu’elle reçoit à la mort de sa mère, Camille découvre une étrange lettre envoyée par un expéditeur inconnu. Elle croit à une erreur mais, les semaines suivantes, une nouvelle lettre arrive, tissant le roman de deux amours impossibles, de quatre destins brisés. Peu à peu, Camille comprend que cette correspondance recèle un terrible secret qui la concerne. Machination diabolique sur fond de Seconde Guerre mondiale, ce roman mêle récit historique et suspens psychologique dans un scénario implacable.

4. En attendant Bojangles, Olivier Bourdeaut

Vous en avez certainement entendu parler, il a depuis également été adapté en bande-dessinée. Je me méfie parfois des best-sellers, mais celui-ci me tentait particulièrement.

Couverture En attendant Bojangles

Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur «Mr. Bojangles» de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n’y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis.

Celle qui donne le ton, qui mène le bal, c’est la mère, feu follet imprévisible et extravagant. C’est elle qui a adopté le quatrième membre de la famille, Mlle Superfétatoire, un grand oiseau exotique qui déambule dans l’appartement. C’est elle qui n’a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères.

Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l’inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte.

3. Aurélien, Louis Aragon

Grand classique que j’ai eu envie de lire grâce à Lemon June, et peut-être encore plus grâce à bernadettepivote sur Instagram !

Couverture Aurélien

« La seule chose qu’il aima d’elle tout de suite, ce fut la voix. Une voix de contralto chaude, profonde, nocturne. Aussi mystérieuse que les yeux de biche sous cette chevelure d’institutrice. Bérénice parlait avec une certaine lenteur. Avec de brusques emballements, vite réprimés qu’accompagnaient des lueurs dans les yeux comme des feux d’onyx. Puis soudain, il semblait, très vite, que la jeune femme eût le sentiment de s’être trahie, les coins de sa bouche s’abaissaient, les lèvres devenaient tremblantes, enfin tout cela s’achevait par un sourire, et la phrase commencée s’interrompait, laissant à un geste gauche de la main le soin de terminer une pensée audacieuse, dont tout dans ce maintien s’excusait maintenant. »

2. L’amour, Marguerite Duras

Encore une auteure que je n’ai pas lue… Pourtant, Éléonore me donne envie de lire tous ses écrits. Je le lirai dans le cadre du défi Autour du monde, elles écrivent… que j’organise avec elle.

Couverture L'amour

Texte extrêmement concis, grave et énigmatique. Deux hommes et une femme enceinte se retrouvent sur une plage éclairée par S. Thala, la proche ville en flammes.

1. Les faux-monnayeurs, André Gide

Quoi de plus naturel que de lire d’autres œuvres de l’auteur de mon roman préféré ?

Couverture Les faux-monnayeurs

Qu’un jeune garçon apprenne qu’il n’est pas le fils de son père, qu’il décide de ne pas se présenter à ses examens et de partir au hasard de certaines rencontres : jusque-là, rien que de très commun. Mais qu’il croise la route tordue de faussaires en tout genre, d’enfants qui trafiquent de la fausse monnaie ou de tricheurs ès sentiments, et l’histoire se transforme en une folle épopée où les différents fils se mêlent et s’emmêlent pour mieux finir par démêler tous les mensonges.

Singulier roman que cette croisée de destins et de personnages : il surprend et fascine, tant il ne ressemble à rien de connu tout en conservant une structure parfaitement attendue. Manière de symphonie, où Gide, qui tenait Les Faux-Monnayeurs pour l’un de ses textes les plus aboutis, orchestre les thèmes qui lui sont chers : l’adolescence et ses tourments, les troubles d’identité, mais surtout le mensonge, le faux sous toutes ses facettes, qu’il débusque avec acharnement, pour qu’enfin les masques tombent.

Avez-vous lu ces livres ? Quels sont vos Folio préférés ?